Le Growth Hacking, c’est quoi au juste ?

Le Growth Hacking, le concept qui a vu le jour au sein de la Sillicon Valley, fait de plus en plus parler de lui en France. En bref, le Growth Hacking est le fait d’élaborer et déployer des techniques que l’on nomme hacks, afin d’augmenter la croissance d’une organisation.

Même si on se concentre principalement sur des indicateurs comme le chiffre d’affaires, les parts de marché, la marge, mais aussi le nombre de clients ou le nombre de consommateurs, il existe plusieurs autres indicateurs.

Développer son entreprise avec le Growth hacking :

Dernièrement, les statistiques démontrent que les articles faisant référence au Growth Hacking sont les plus lus. De plus, ces derniers sont les plus diffusés sur les réseaux sociaux puisqu’il s’agit d’un sujet fascinant.

En effet, qu’il s’agisse de décisionnaires, d’entrepreneurs ou de dirigeants d’entreprises, ces derniers sont toujours à la recherche de nouvelles techniques leur permettant de développer leurs indicateurs et la performance globale de leurs sociétés.

Les Metrics AARRR :

Un bon growth hacker se doit de maitriser et expérimenter les 5 metrics AARRR : Acquisition, Activation, Rétention, Referral et Revenu. Il se doit donc de trouver les axes qui peuvent servir à faire grandit sa startup afin d’ensuite synthétiser ou automatiser le processus AARRR. Le premier A est l’étape d’ « acquisition » de trafic sur le web. Durant cette dernière, le growth hacker expérimente plusieurs canaux web pour savoir lesquels offrent le plus d’opportunités de croissance pour la startup et qui permettent ainsi d’attirer les futurs prospects.

Le deuxième A ou « activation » vise à faire interagir un visiteur avec la solution proposée. Dès l’arrivée de ce dernier sur la page, il faut l’amener à s’y intéresser plus. Dans le meilleur des cas en créant un compte, en s’abonnant à la newsletter ou en téléchargeant un livre blanc.

La « rétention » est la solution qui permet de faire revenir un prospect. Il s‘agit d’un processus visant à fidéliser et qualifier d’avantage une lead pour le faire revenir. Plusieurs techniques promotionnelles numériques permettent cela, comme les offres spéciales, les newsletters ou un nouveau livre blanc.

Concernant les « Revenus », c’est la phase du premier résultat concret, où un prospect se transforme en client. Enfin, « Referral » est le fait de transformer des clients en ambassadeurs. Il s‘agit de l’étape d’accomplissement de la stratégie marketing web.

Le Growth hacking, des exemples de réussite :

Les plus grandes plateformes numériques ont dernièrement connu un essor fulgurant, qui est principalement dû à une maitrise de techniques de Growth Hacking. Facebook l’a bien compris en mettant en place un mécanisme sociétal banal et trivial. Il a rapidement compris que les gens sont intéressés par la vie des autres. Instagram, lui, a été capitalisé à l‘époque sur une technique de Growth hacking : l’augmentation exponentielle d’adhérents. Cela a permis de vendre la plateforme un milliard de dollars alors qu’elle n’a généré aucun chiffre d’affaires depuis sa création.

Le Growth hacking et son secret :

Aujourd’hui, connaitre le succès à travers le Growth Hacking peut paraitre simple. De plus, la presse présente plusieurs exemples permettant de dénicher le fameux hack qui permettra à une entreprise de connaitre une croissance exceptionnelle des ventes. Mais en réalité, ce sont peu de réussites qui sont enregistrées parmi un grand nombre de nouvelles sociétés créées. Ainsi, le secret du Growth Hacking est de trouver le hack particulier qui permettra d’augmenter ses résultats.

Ce hack devra être révolutionnaire, mais aussi inconnu et inexploité. Il devra enfin être en rapport avec une attente de type sociétale et anthropologique. Il faudra ainsi prendre à son compte une tendance bien avant tout le monde. Cette tendance doit aussi être rapidement périssable.

Le timing, essentiel dans une stratégie de Growth Hacking :

En effet, la notion de timing reste primordiale dans la création d’une stratégie de Growth Hacking. Selon une étude menée par TED sur un échantillon représentatif de start-ups, le timing arrive en tête du classement des éléments qui expliquent le succès d’une nouvelle entreprise. Il se classe avant les levées de fonds, l’équipe ou l’idée de business.

Les trois types de growth hackers :

Le white hat growth hacker : qui suit les règles tout en ayant recours à un peu d’automatisation et d’audace (cas des grandes entreprises).

Le grey hat growth hacker : qui joue généralement avec les règles du marché sans les enfreindre, avec de l’automatisation et de l’humanisation.

Le black hat growth hacker : utilisant des techniques illégales comme le spamming, le mass follow ou la création de faux comptes.

Les techniques de Growth Hacking ont la spécificité de tendre vers l’infini. Ces dernières regroupent des méthodes classiques assez connues mais aussi des techniques révolutionnaires qui n’ont pas encore été découvertes. Le Growth Hacker a ainsi un champ d’intervention assez important où il peut opérer.

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